Par la fenêtre du train.
Je n’ai pas contemplé la Nature depuis longtemps.
Assise côté fenêtre, je me laisse aller à un coup d’oeil vers l’extérieur entre 2 paragraphes sur la Mer d’Arabie.
Changement de décor.
Ici, quelque part dans la campagne française, tout n’est que brume, arbres nus, silence.
Le froid et l’humidité sont palpables à travers la fenêtre.
Je m’attarde quelques minutes et, je sens mon coeur tendre les bras vers ces éléments bruts.
Vers cette forêt figée dans l’attente de sa renaissance printanière.
Vers ces roches minérales, grises, froides.
Vers la rivière qui bouillonne d’un trop plein de pluies.
Je ressens la puissance des éléments, qui m’apaisent immédiatement.
Je suis de la Nature.